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Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1882.djvu/627

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ROLLIN ET LE TRAITÉ DES ÉTUDES

même temps que de la crainte, des règles qui doivent présider aux châtiments et aux réprimandes, de la manière de rendre l’étude aimable, de l’importance de l’exemple, n’a aucunement vieilli et mérite toujours les plus sérieuses méditations.

À part la question d’internat et l’observance des pratiques religieuses, les directeurs des écoles à plusieurs classes peuvent croire adressées à eux-mêmes toutes les recommandations de Rollin au principal sur la direction des études et sur l’éducation. À part les exercices publics et les représentations théâtrales, nos instituteurs adjoints prendront leur part de ce qui concerne les régents et les précepteurs. Il a suffi de quelques retranchements pour rendre l’assimilation aussi complète que possible, Enfin Rollin dit quelques mots des devoirs des parents et des écoliers. Comme les pères de nos élèves n’auront pas à s’occuper de choisir des domestiques ou des précepteurs, il est inutile de leur recommander de leur payer de bons appointements. Nous n’avons conservé que le conseil d’entretenir avec les maîtres des rapports suivis pour le plus grand profit des enfants. Pour les écoliers, il est toujours à propos de leur dire que la docilité et la reconnaissance sont leurs vertus propres et la marque d’un bon cœur.

« Il ne me reste plus, écrit Rollin dans une conclusion d’une bonhomie vraiment touchante, qui achève de peindre l’écrivain et son œuvre, qu’à prier celui qui est le Maître unique des hommes, de qui vient toute lumière et tout don excellent, qui dispense les talents comme il lui plaît, et qui en donne le bon usage, à qui seul if appartient de parler au cœur aussi bien qu’à l’esprit ; de le prier, dis-je, qu’il veuille répandre sa bénédiction