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Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1882.djvu/628

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REVUE PÉDAGOGIQUE

sur cet ouvrage, sur l’auteur, sur les enfants, sur les pères, les maîtres, les domestiques ; en un mot, sur tous ceux qui sont employés à l’éducation de la jeunesse, en quelque lieu et dans quelque collège qu’ils soient ; et en particulier qu’il daigne verser abondamment ses grâces sur l’Université de Paris, y conserver et y augmenter de plus en plus non seulement le goût des sciences et de l’étude, qui y a toujours régné, mais encore plus celui de la piété et de la religion, qui en a fait jusqu’ici la plus solide gloire. Amen. »

Cette revue rapide, mais exacte et complète, du Traité des Études permet au lecteur de se former un jugement général assez motivé sur les mérites, les imperfections et les lacunes de l’ouvrage. Rollin n’est pas un novateur, il est avant tout l’homme de la tradition, « avoisinant un peu la routine », observe M. Compayré.

« Mon dessein, dans cet ouvrage, écrit-il, n’est pas de donner un nouveau plan d’études, ni de proposer de nouvelles règles et une nouvelle méthode d’instruire la jeunesse, mais seulement de marquer ce qui s’observe sur ce sujet dans l’Université de Paris, ce que j’y ai vu pratiquer par mes maîtres, et ce que j’ai tâché moi-même d’y observer en suivant leurs traces. Ainsi, à l’exception d’un très petit nombre d’articles, où je pourrai hasarder quelques vues particulières, par exemple sur la nécessité d’apprendre la langue française par principes et de donner plus de temps à l’histoire, je ne ferai dans tout le reste que rapporter fidèlement tout ce qui s’exécute depuis longtemps dans les collèges de l’Université. » (Discours préliminaire).

Le Dr Völcker, dans une fort intéressante brochure,