ITALIE [1]
Quand on a parcouru, au palais du Champ de Mars, les diverses expositions scolaires, on est amené à reconnaître qu’en général, depuis quelques années, un progrès considérable a été réalisé dans toutes les branches de l’enseignement. Jamais, dans aucune des expositions qui ont précédé celle de 1878, tout ce qui touche à l’éducation n’avait été présenté avec autant d’ensemble, classé avec plus de méthode, choisi avec plus de discernement, mieux disposé pour faciliter les recherches à ceux dont la principale préoccupation est d’accroître et de répandre l’instruction populaire. Dans le domaine des études primaires, l’Italie, durant la période de sa transformation, était restée au-dessous du niveau auquel l’obligeait son rang élevé dans toutes les œuvres de la civilisation ; mais stimulée par l’exemple des autres nations, elle a notablement amélioré son organisation scolaire, et les travaux qu’elle à envoyés méritent une attention particulière. Il est à regretter que l’espace restreint mis à sa disposition ne lui ait pas permis de donner à son exposition des développements qui soient plus en rapport avec l’importance de ses établissements scolaires.
En Italie, l’enseignement public ou libre, à tous les degrés, est remis aux mains du Ministre de l’Instruction, qui exerce sa surveillance sur les écoles primaires et sur les établissements secondaires, par l’intermédiaire d’un
- ↑ Voir sur notre plan scolaire la partie teintée qui porte le n° 13.