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REVUE PÉDAGOGIQUE.

permet aux élèves-maîtresses qui y donnent l’instruction, de se mettre au courant des méthodes d’enseignement de la première enfance. C’est surtout pour cette méthode, en effet, que la pratique ne saurait être remplacée par la théorie.

Toutes les autres Écoles normales sont organisées à peu près sur le même plan. Ceux qui désirent de plus amples renseignements liront (nos 30, 34, 36, 45, 47, 49 et 51), une série de documents traduits en français, comprenant les règlements et programmes de plusieurs Écoles normales ; pour les dispositions matérielles, on verra avec intérêt une collection de photographies, plans, vues de ces établissements (nos 124 à 136).

Avant de quitter la partie relative à l’instruction pédagogique des maîtres, nous devons signaler une institution que la France ne possède pas encore, mais dont notre enseignement, à son tour, sera bientôt doté, grâce à l’initiative prise par M. Bardoux, notre actif Ministre de l’Instruction publique. Je veux parler du Musée de l’instruction publique, organisé à Tokio, qui renferme tout ce qui a trait à l’enseignement, cartes, livres, dessins, modèles, collections d’histoire naturelle, instruments, appareils, matériel des écoles, etc. Ce musée pédagogique est représenté à l’exposition par un exemplaire de son règlement (n° 55) et par des vues photographiques de l’ensemble de l’édifice et de ses diverses salles (n°° 139 et 140).

3° Écoles primaires.

Nous avons dit quel était, en 1875, le nombre d’écoles primaires que possédait le Japon. Ces étahlissements dépendent d’un bureau spécial « division des affairés scolaires », créé dans chaque préfecture. Les employés de ce bureau et des « délégués spéciaux » (à la nomination du préfet) chargés de l’administration des écoles,