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JAPON.

ont la responsabilité de la marche régulière de l’enseignement. La sphère d’action du délégué spécial s’étend sur vingt ou trente divisions primaires ; il fait le relevé du nombre des enfants ayant atteint l’âge scolaire, de celui des garçons et des filles fréquentant ou non les écoles ; il signale l’opportunité qu’il peut y avoir d’ouvrir de nouvelles écoles ou l’utilité de maintenir celles déjà existantes ; il s’occupe enfin de toutes les questions qui peuvent surgir à propos des écoles comprises dans sa circonscription.

Ces écoles sont entretenues par le produit des ressources suivantes : la taxe scolaire perçue dans la division primaire, les donations particulières, le produit de la rétribution scolaire, la subvention allouée par le ministre, etc. Les subventions allouées par le gouvernement aux écoles primaires sont calculées proportionnellement au chiffre de la population scolaire du district, et celles accordées aux Écoles normales entretenues par l’État sont calculées proportionnellement au chiffre de la population générale.

L’âge scolaire commence à 6 ans révolus pour finir à 14. L’enseignement primaire se divise en deux cours, inférieur et supérieur ; chacun dure quatre ans. Le programme du cours inférieur embrasse les éléments de la lecture, de l’écriture, de l’arithmétique, de la dictée, de la composition, de la géographie, de la morale, etc. Les cours sont faits simultanément aux élèves des deux sexes. Le programme du cours supérieur comprend des notions générales sur l’histoire, la physique, le dessin linéaire, l’histoire naturelle, le corps humain. Suivant les localités, on enseigne les éléments du chant, de la gymnastique, de la chimie, etc. Il existe, en outre, des classes de travaux à l’aiguille pour les filles.

Le gouvernement japonais, pour faire connaître tout ce