nera de temps en temps à leur propre initiative, afin de se rendre compte des progrès accomplis. Il suffira, dans ce cas, de choisir un sujet qui soit tout à fait à leur portée.
Histoire. — Les principes qui précèdent s’appliquent également aux leçons d’histoire. La plupart de ces leçons pourront fournir la matière d’un devoir écrit. Mais il est essentiel qu’elles soient bien faites, et elles ne le seront qu’autant qu’elles auront été sérieusement préparées en dehors de la classe.
Le maître qui néglige cette préparation se borne ordinairement à répéter un texte, le même peut-être que les enfants retrouveront dans leur livre ; sa leçon est sèche et ne saurait les intéresser. S’ils ont à la reproduire, ils se contenteront de faire, sans profit pour leur intelligence, la copie de quelques phrases qui s’y rapportent. Or il faut à tout prix exclure le mécanisme de l’exécution du devoir journalier. Nous convenons que ce n’est pas toujours facile quand il s’agit de devoirs dont les éléments se trouvent dans les ouvrages que les enfants emportent chez eux. On peut cependant choisir des sujets qui se prêtent difficilement à une reproduction textuelle. Beaucoup d’épisodes, de biographies, peuvent être racontés par le maître dans un ordre et avec des détails que l’élève ne retrouvera pas dans son livre. Il faut l’habituer à écouter attentivement la leçon, et à la reproduire fidèlement ensuite en se guidant sur les notes qu’il aura prises. Les questions générales, telles que le résumé d’un règne, d’une époque, d’une guerre, l’aperçu historique d’une province, d’une famille illustre, etc., fourniront aussi de bons sujets de devoirs.
Géographie. — On fera faire de temps en temps l’itinéraire de voyages :
1° Autour des différentes parties du monde, avec quelques