esprit. Le résumé seul de la leçon doit être appris textuellement.
En somme, ce que nous entendons par les leçons à apprendre par cœur se résume donc en ceci : Un effort fait tous les jours par les enfants pour graver dans leur mémoire la substance des leçons qui leur ont été faites à l’école.
Cours supérieur.
Le cours supérieur n’étant que le développement, l’extension du cours moyen, les devoirs de langue française, d’histoire, de géographie et de calcul y seront choisis d’après les indications qui viennent d’être données. Toutefois les élèves étant ici plus âgés et plus avancés, les sujets en seront plus variés et plus élevés ; de plus ils n’exigeront pas toujours cette préparation sur laquelle nous insistons pour les divisions précédentes.
Les exercices de mémoire, notamment les morceaux de prose et de poésie, y seront aussi plus étendus et plus sérieux. Les dialogues aideront les enfants à mettre un peu d’animation et de naturel dans leur débit.
Voici les principaux exercices qui, avec ceux qui sont déjà recommandés, pourraient être donnés dans le cours supérieur. Quelques-uns paraîtront peut-être difficiles ; nous ne pensons pas cependant qu’ils soient au-dessus de la portée des élèves de la première division du cours.
Langue française. — Après avoir étudié les règles de la grammaire sur des exemples bien choisis et demandé aux élèves de citer oralement des phrases analogues, on exigera un travail écrit du même genre. On s’assurera ainsi qu’ils ont bien ou mal compris la leçon. Puis viendront des