Aller au contenu

Page:Revue philosophique de la France et de l'étranger, XV.djvu/225

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


REVUE DES PÉRIODIQUES


ARCHIVES ITALIENNES DE BIOLOGIE

Revues, résumés, reproductions des travaux scientifiques italiens,
sous la direction de MM. Emery et Mosso. — 1882.

« Afin, dit le programme de cette revue, de parer à la difficulté extrême que l’on éprouve à se procurer, en Italie même, et à plus forte raison à l’étranger, certaines publications périodiques italiennes, on a eu la pensée de publier un périodique ayant pour but de recueillir les travaux les plus importants concernant toutes les sciences biologiques, anatomie, physiologie, médecine, zoologie et botanique, bref, tout ce qui a trait à l’étude de la vie. » Ces Archives étant destinées à faire connaître et apprécier à l’étranger les publications scientifiques qui se font en Italie, on a adopté la langue française, « la plus universellement connue, sans contredit, parmi les langues vivantes. »

De nombreuses planches, d’une très belle exécution, enrichissent ce recueil, qui, nous le croyons, tiendra dignement son rang auprès des périodiques scientifiques de notre pays, tels que le Journal de la physiologie et de l’anatomie et les Archives de physiologie normale et pathologique. Dans les quatre fascicules déjà parus, nous pourrions relever diverses publications que les philosophes consulteraient avec profit, entre autres un mémoire de G.-B. Ercolanose sur l’adaptation des espèces au milieu ambiant, malgré son caractère purement technique. Cependant, nous nous bornerons à analyser l’article de M. Giacomini et celui de M. Marcacci.

C. Giacomini. Variétés des circonvolutions cérébrales chez l’homme, avec 11 figures dans le texte.

Dans cette étude, l’auteur cherche à démontrer les nombreuses particularités que l’on rencontre dans les circonvolutions cérébrales de l’homme. « Quelques auteurs, dit C. Giacomini, donnèrent à ces particularités une grande importance en les considérant comme des déviations du tissu ordinaire de structure, et caractéristique, de certaines dispositions mentales. On risque ainsi de soulever de très graves questions au point de vue anatomique et psychique, tandis que ces particularités ne sont que de simples variétés individuelles, que l’on peut observer fréquemment, sans qu’elles soient liées à des aptitudes spéciales des individus qui les présentaient. »