En résumé, il n’est pas exact de dire d’une manière absolue que le plaisir développe le mouvement et que la douleur l’arrête. Se donner beaucoup d’action et de remuement dans le plaisir est un signe qu’on n’a pas encore atteint et goûté le plaisir parfait. Cesser d’agir dans la douleur est un signe qu’on va cesser de souffrir, parce qu’on n’a plus la force ou la volonté de résister.
Avons-nous achevé par ces analyses d’expliquer (autant du moins que nos connaissances personnelles nous le permettaient) les rapports de la sensibilité et du mouvement ? Non. Nous avons encore à aller à la principale source sensible du mouvement, le besoin : nous devons étudier les rapports du besoin avec les mouvements de l’appétit, de l’émotion, de la passion, et avec les mouvements expressifs.