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Page:Reynier - Piles électriques et accumulateurs, 1884.djvu/3

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par d’autres physiciens, m’ont donné des maxima plus grands et des minima plus petits que ceux trouvés par mes devanciers : ce fait semble démontrer l’efficacité des dispositifs institués en vue d’obtenir des valeurs, sinon exactes, au moins très approchées, des grandeurs à mesurer.

Le dispositif à maxima possède une constance relative ; j’ai proposé de l’employer comme Étalon de force électromotrice.

L’attaque locale des Zincs de pile, dans divers liquides, a fait l’objet d’expériences concluant à l’emploi des Alliages zinc et mercure. Cette conclusion commence à recevoir le suffrage des praticiens.

Beaucoup de moyens, plus ou moins heureux, ont été employés ou proposés pour la séparation des électrolytes dans les appareils électrochimiques à deux liquides ; ces Cloisons Poreuses ont été passées en revue. Chemin faisant, on a décrit un certain nombre de piles intéressantes.

Les forces électromotrices attribuées aux couples du genre Daniell ont été révisées sur vingt-deux combinaisons différentes. Ces mesures révèlent des écarts de 14 pour 100 dans la force électromotrice pour des différences chimiques qu’on pourrait croire peu importantes à première vue.

Combien de fois a-t‑on accusé la Pile d’être un électromoteur trop coûteux ? Il y a mieux à faire que de répéter ce lieu commun : c’est de calculer et comparer, méthodiquement, le Prix de revient de l’Énergie livrée par les meilleures combinaisons voltaïques : tel est l’objet de la septième Note. On a démontré que la pile peut, dans certaines conditions, fournir du travail à raison de 2 francs