le cheval-heure (270 000 kilogrammètres) : c’est le coût du travail fourni par les chevaux de trait, dans les meilleures conditions d’exploitation. L’obstacle principal à l’emploi des Piles n’est donc pas dans le prix qu’elles font payer leurs services.
Cette étude et les suivantes comportent la connaissance des Équivalents Électrochimiques. On a dressé le Tableau des poids intéressés par 1 coulomb et par 3 600 coulombs (1 ampère-heure), pour les corps ou composés chimiques usuels. Ces chiffres, utiles dans tous les calculs relatifs à l’électrochimie, épargneront aux électriciens des calculs fastidieux. On les a fait précéder d’un exposé succinct des Définitions et des Lois relatives à l’analyse et à la synthèse chimiques.
La dernière Note, relative aux Piles Primaires, est une évaluation de la Dépense de travail faite par les microphones du Réseau Téléphonique de Paris. L’intérêt de cette étude n’est pas exclusivement spéculatif ; les conclusions sont susceptibles d’application.
J’ai affecté de ne pas séparer l’étude des Piles Primaires des Recherches Techniques relatives aux Accumulateurs Électriques. Entre les uns et les autres, il n’y a qu’une différence d’ordre pratique. Il ne faut pas craindre de répéter cette proposition ancienne et connue, mais encore trop peu sentie : les Accumulateurs sont des Piles.
Mais toutes les Piles ne sont pas des Accumulateurs. Ceux-ci sont des cas particuliers de celles-là.
Considérés à ce point de vue, les Accumulateurs perdent tout à coup le caractère spécial, un peu mystérieux, qui a retardé leurs progrès en les dérobant longtemps aux recherches des techniciens.
