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Ainsi, partout où les peuples osèrent résister, ils furent exterminés, ou ils exterminèrent ; et de cent mille soldats partis avec l’ermite, à peine vingt mille arrivèrent-ils sur les bords du Bosphore.

Les Grecs les accueillirent d’abord en frères. Mais bientôt les perfides, méditant la trahison, se plaignirent des croisés. Ces guerriers catholiques, disaient-ils, pillent, brûlent les maisons, les champs, les palais, les chaumières. Ils dévastent même les églises. On connaît l’astuce des Grecs ; cependant, en principe, je croirais à ces pillages, même à la dévastation des églises ; car ces exé-

    furent tous massacrés, et avec eux les femmes, les enfans, les vieillards ; d’après les lois divines et les exemples de Moïse, de Josué et du peuple chéri.

    (Les Notes marquées a, b, etc. sont du Jésuite ou du Dominicain.)