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Page:Ricard Saint-Hilaire - Le Moine et le Philosophe, 1820, tome 2.djvu/149

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avares ; sa récolte terminée, il s’approcha de la malade.

Criez philosophes, criez contre les moines ! Vous auriez peut-être aussi jeté votre aumône en fuyant ; mais le saint homme a touché les cœurs, il a délié les bourses, et sans craindre la contagion. Que ne braverait-il pas pour l’amour du prochain ! Il s’approche de Laurette pendant que tout l’abandonne ; et, les mains croisées sur la poitrine, les yeux au ciel, il lui dit :