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CHAPITRE XXXV.

Solyman, le comte de Lansac, Laurette.


On connaît maintenant l’ange de la fontaine des Rêves, c’est la bonne Laurette ; quant au vieillard aveugle, c’est le philosophe de l’hospice, c’est le père de Florestan.

On se souvient de l’incendie allumé par le moine. Le comte, en fuyant son ennemi, tomba dans les flammes ; mais aussitôt arriva l’armée de Solyman. Les Arabes, à l’exemple de leur chef, se précipitèrent dans la maison embrâsée, le vieillard fut sauvé par Solyman lui-même. Les yeux du comte de Lansac ne pouvaient voir son ami, les flammes