Page:Ricard Saint-Hilaire - Le Moine et le Philosophe, 1820, tome 4.djvu/256

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ses biens, puisque vous le voulez, et nous les garderons d’après nos droits ; le comte nous les engagea, partant pour la croisade, jusqu’au remboursement des sommes que nous lui prêtâmes. Cet acte est faux, répondit le comte, je vous cédai mes revenus jusqu’à mon retour, et la prise de Jérusalem. — Il est écrit de votre main. — Je ne pouvais écrire, je ne le puis, une blessure m’en empêche. — Vaines raisons, l’acte existe. Payez, lui dit le prince, ils vous tourmenteront toute votre vie, et finiront par s’emparer de tout. Le théologien reprit : le fils de notre seigneur a pillé nos églises. Je les rétablirai, répondit le comte ; c’est juste. Ce n’est pas tout, ajouta le théologien, notre jeune seigneur est un hérétique et nous le dénonçons à notre souverain, afin qu’il le fasse brûler en place publique, suivant l’exemple donné par le bon roi Robert, et suivi par vos ancêtres, et par