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Page:Richard - Le véritable conducteur aux Cimetières du Père La Chaise, Montmartre, Mont-Parnasse et Vaugirard.djvu/67

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tembre 1807, mort le 3 mars 1823. Son épitaphe est un modèle de regrets et de sentiment :

De mes parens accablés de douleurs
J’espérais essuyer les pleurs,
Par mes succès par ma tendresse
J’espérais de leur vieillesse
Alléger le fardeau ;
Mon espérance en un triste tombeau
Est pour jamais ensevelie ;
Je n’ai fait qu’effleurer la coupe de la vie.

Plus loin repose Catherine-Marie-Antoinette Joliot, née le 1er décembre 1797, morte le 2 mars 1824.

O toi qui de nos jours charmais chaque moment,
Tendre mère, épouse chérie,
Bonne sœur, excellente amie,
Puisse-tu, dans les cieux, recevoir maintenant
Le prix d’une vie exemplaire,
Et posséder un bonheur aussi grand
Que tu laissas de regrets sur la terre !

Et derrière :

Au mérite rendez hommage ;
L’exemple des mères n’est plus,
Dans les souffrances son courage
Fut le terme de ses vertus.
Sa tendre mère, hélas ! doit la pleurer sans cesse ;
Elle perd sans retour un trésor précieux :
Sa fille l’imitait, et c’est à sa tendresse
Qu’elle doit le bonheur de résider aux cieux.

Non loin de la repose Jacques Delavigne, doyen des avocats de Paris, mort le 1er janvier 1824, âgé de 80 ans. Point description : son souvenir durera plus long-temps qu’elle.

Plus loin un monument fort simple s’offre a notre vue : ces mots et Inscription qui suit y sont graves, pour toute indication :

24 octobrc 1823. A ma Mère.
J’ai perdu pour toujours une mère adorable,
Rare modèle des vertus ;