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Page:Richardson - Histoire du chevalier Grundisson, Tome 1, 1763.djvu/169

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du Chev. Grandisson.

ner une honnête récompense au Courrier ; il s’en est défendu si constamment, en me donnant pour excuse qu’il servoit le plus généreux de tous les maîtres, que je me suis vu obligé de retirer la main.

Je fais partir cette lettre par un Exprès. Vous recevrez les autres circonstances par la Poste, & je me flatte de n’avoir plus rien de malheureux à vous marquer. Mais pardonnez la confusion qui doit résulter ici d’un mêlange mal ordonné, tel qu’il doit avoir été nécessairement dans une si terrible incertitude. Je suis, etc.

Archibald Reves.

LETTRE XVIII.

M. Reves à M. Selby.

Samedi 18 Février.

Il ne faut pas faire languir un moment votre impatience. J’arrive. Vous attendez de moi jusqu’aux moindres circonstances d’une avanture si révoltante, & tout ce qui regarde notre Protecteur & sa famille. L’Angleterre n’a rien de comparable à Sir Charles Grandisson & à sa Sœur.

Il étoit neuf heures du matin, lorsque j’ai frappé à la porte du Château. J’ai demandé des nouvelles de Miss Byron ; & sur mon nom, qu’on a paru deviner, j’ai été conduit dans une très-belle salle, où je n’ai pas