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Page:Richardson - Histoire du chevalier Grundisson, Tome 1, 1763.djvu/84

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Histoire

cessité de prononcer moi-même avec eux. Il est beaucoup plus facile à une jeune personne de dire non, que oui. Mais, à l’avenir, je n’aurai point la hardiesse de me déterminer sans conseil.

Comme M. & Madame Reves m’ont engagée à leur laisser lire ce que je vous écris, ils m’accordent toute la liberté dont j’ai besoin pour cet exercice. Ainsi vous serez moins surprise que je trouve le tems de vous faire de si longues Lettres. Miss Byron est dans son cabinet. Miss Byron écrit ; c’est une excuse qu’ils croyent suffisante pour tout le monde, parce qu’ils ont eux-mêmes la bonté de s’en contenter. Ils savent d’ailleurs qu’ils obligent une chere Famille, en me donnant l’occasion de lui rendre mes devoirs.

LETTRE IX.

Miss Byron à Miss Selby.

6 janvier.

Vous me dites, ma chere, que M. Greville sera dans peu de jours à Londres. Je ne saurois l’empêcher. Vous ajoutez qu’il donne ses affaires pour prétexte, & que sous ce voile il se propose de n’être pas ici moins d’un mois, & d’y prendre part aux amusemens publics : fort bien. Il en est assu-