Page:Rictus - Le Cœur populaire, 1914.djvu/184

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Ah ! tu n’ veux pus rentrer chez nous…
tu veux cavaler avec d’autres.
Ben ma bell’, personne y t’aura. »

Elle, a n’a pas poussé un cri :
a s’est seul’ment pas défendue,
a s’est sentie tout d’ suit’ perdue.
(alle était dans son tort, n’est-c’ pas ?)
y a qu’à un moment qu’alle a dit :
— « Grâc’, mon Julien, je n’ le f’rai pus ! »

Mais moi, j’ai pus rien entendu
(il était trop tard, comprenez),
j’étais sorti d’ mon naturel
et j’ai continué d’ la cherrer,
en chialant d’ rage et de chagrin,
et j’ sais pas si j’ l’ai pas mordue.