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CHAPITRE VI
de l’eau !
Je m’éveillai au bout de deux heures. La soif m’empêcha de me rendormir. Je venais de rêver que je me baignais dans un ruisseau d’eau claire dont les bords fleuris étaient ombragés d’arbres verts ; au réveil, le sentiment de la réalité me revint plus poignant. Les derniers mots d’Umbopa me résonnaient dans l’oreille, comme un refrain : trouver de l’eau ou périr ! J’eus beaucoup de peine à ouvrir mes yeux en les frottant. Il pouvait être quatre heures ; le jour venait, mais aucune fraîcheur n’annonçait le passage de la nuit au jour. L’air était comme une vapeur d’eau chaude.