sins extérieurs à ciel ouvert, se sont beaucoup mieux développés que ceux de l’atelier, sans recevoir aucune nourriture. C’est qu’ils y étaient abondamment pourvus d’une masse de petits insectes ailés ou nus, qui, en tombant dans l’eau, y trouvaient la mort et devenaient une pâture flottante et parfaitement convenable au goût des salmonidés. »
Franchement, ces ateliers de fabrication offrent comme une réminiscence de ces horribles viviers dans lesquels un Romain, odieusement sensuel, engraissait des murènes en les rassasiant de la chair de ses esclaves. Ces appareils de pisciculture renfermant des alevins nourris au foie de veau, donnent-ils l’espoir de repeupler la Garonne ? Non, certainement. Que ce procédé d’élevage ait un certain résultat dans les eaux d’un parc, dans des eaux domestiques, ce n’est pas douteux, mais qu’on en attende le repeuplement des rivières et des fleuves, c’est s’abuser étrangement.
Ainsi, dans les eaux douces comme dans les eaux salés, ce ne sera qu’en facilitant la réaction des forces de la nature et en évitant une trop grande dissipation des germes, que l’on pourra parvenir à remettre la production au niveau de nos besoins. Soit là ou soit ici, l’unique moyen d’obtenir de bonnes récoltes est de les faire avec un peu de discernement et de ménagement.