Page:Rivière - Recueil de contes populaires de la Kabylie du Djurdjura, 1882.djvu/220

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peaux.» O perle d’espérance! un jour, il me dit: «C’est assez; prépare-nous le dîner et le souper.» Longtemps après il me dit encore: «Je te marierai à mon fils.» Je refusai, il me pressa, alors je donnai mon consentement. O perle d’espérance! il m’acheta en double tout ce qui m’était nécessaire... » La jeune fille se tut. Elle jeta la perle dans sa bouche afin de s’empoisonner en l’avalant. Son beau-père lui cria: «Au nom de Dieu, ma fille, ne l’avale pas.» Il s’approcha et lui dit: o Voilà donc les malheurs que tu as endurés.» On célébra les noces des deux fiancés, la fête dura sept jours et sept nuits. Mon histoire est finie, mes ressources ne le sont pas. J’ai encore du couscous, du vermicelle, de la viande; mon histoire a couru de ruisseau en ruisseau, moi je l’ai racontée à des héros.