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Page:Rivière - Recueil de contes populaires de la Kabylie du Djurdjura, 1882.djvu/27

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3. - LES DFUX FRÈRES I UN voleur avait deux enfants. Quand il fut mort, ceux-ci se mirent à travailler la terre et ne gagnèrent rien ; ils essayèrent l’état de parfumeurs, ils essayèrent tous les métiers et ne gagnèrent rien. Un jour ils dirent à leur mère : « Que faisait notre père ?» — « O mes enfants, répondit-elle, votre père travaillait la terre et vendait des parfums. » — « Non, reprirent les enfants, ce n’était pas là son métier. » Ils ouvrirent le coffre aux provisions, y prirent des pinces de voleur et dirent à leur mère : « Où demeure le compagnon de notre père ? » — « Il est à un tel endroit, » répondit la mère. Les enfants se rendirent chez lui. « Où demeure un tel ? » demandèrent-ils au premier passant.