temps. « Lors de la réorganisation du système monétaire (1561-1562) Emmanuel-Philibert fixa, par un règlement, les conditions et les ordonnances relatives aux monnaies battues à Bourg ; elles durent être aux mêmes titres, poids et conditions, que celles frappées à Chambéry »[1]. Le travail fut de nouveau suspendu à la monnaie de Bourg, en 1586, et, en 1601, la Bresse étant cédée à la France, l’atelier fut définitivement fermé.
L’observation qui fait suite au n. 4 trouve son application ici ; malgré la grande ressemblance de ce quart avec le type Promis-Perrin, on voudra bien ne pas le confondre.
Le travail avait repris à la monnaie de Chambéry en même temps qu’à celle de Bourg. Pour le service de S. A., bien universel de la république, commerce et trafique avec ses voisins, dit l’ordonnance du 2 octobre 1559, est requis et nécessaire de battre et faire battre à Chambéry, les pièces de monnaies d’argent spécifiées en l’ordonnance cy attachée, qui sont : tallars, gros et quarts.
Nicolas Vialard, que recommandait sa longue expérience, quitta la monnaie d’Aoste et vint, avec son personnel, réorganiser l’importante officine de Chambéry.
Ayant, donc sur ce fait, bien meure considération, par manière de provision, à noble Nicolas Vialard, autrefois maître de la monnaie d’Aouste, lequel avons fait venir icy avec sa famille, et ustensiles, pour la fabrique, en considération de sa légale expérience, et féal service, lui ordonnons
- ↑ Perrin, Médaillier de Savoie, p. 22.