manière l’opinion de M.r Six, qui a cité ces exemples oubliant, à ce qu’il paraît, les exemples les plus caractéristiques, soit : les lettres numérales Α, Β, Γ, Δ, Ε, Ζ, Η, Θ, Ι, Κ, Λ, Μ et Ν que nous trouvons sur les tétradrachmes d’Athènes de la série des archontes, à côté de l’amphore sur laquelle est perchée la chouette (et qui ne signifient pas autre chose, que la prytanie de la frappe soit : Α-Ν = 1-13) et les décadrachmes en argent d’Arsinoé, la seconde femme de Ptolémé II, roi d’Égypte 285-247 avant J. C, dont seulement sur les exemplaires en argent de grand module, de la collection que nous a légué le feu J. de Demetrio ainsi que sur les monnaies décrites dans le Catalogue du British Muséum (The Ptolemees) nous voyons sur chacune une simple, doublé, ou triple lettre alphabétique soit : Α, ., Γ, Δ, Ε, Ι, ., Θ, ., ., Λ, Μ, Ν, Ξ, Ο, ., Ρ, ., Τ, Υ, Φ, ., Ψ, ., ou ΒΒ, ., ΔΔ, ΕΕ, , ΗΗ, ΘΘ, ΙΙ, ΚΚ, ΛΛ, ΜΜ, ΝΝ, Ξ, ΟΟ, ΠΠ, ΡΡ, ΣΣ, ΤΤ, ., ΦΦ, ΧΧ, ΨΨ, ΩΩ, ou Α, Β (=Α ter (Γ), Β ter (Γ)), lesquelles dénotent très clairement le numéro de série de chaque émission, de cet abondant numéraire d’argent des Ptolémées. Je laisse de côté, sans en faire mention, que de semblables alphabets et même des syllabaires, ayant le même but numérique, ont été remarqués sur des deniers de la république romaine (Friedlaender, l. c.).
M.r Six afin de soutenir que les monuments numismatomorphes, qui nous occupent, sont des monnaies, dit en plus que : quatre d’entre eux sont surfrappés sur des monnaies en cuivre de Syracuse, de celles qui portent sur l’avers la tête de Pallas et sur le revers un hippocampe (Head, Num. Chron., 1874, XIV, p. 30, Pl. VII, 2). Il s’exprime ainsi qu’il suit (l. c., p. 358) : “ il me paraît difficile d’admettre qu’il y ait jamais eu dans une ville commerçante comme Athènes, à laquelle on les attribue maintenant, une telle pénurie de métal qu’on ait été