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Page:Robida - Le Vingtième siècle - la vie électrique, 1893.djvu/176

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Le Vingtième Siècle

Nous voyons donc ici vraiment l’art de l’avenir. Après la peinture d’autrefois, les timides essais artistiques des Raphaël, Titien, Rubens, David, Delacroix, Carolus Duran et autres primitifs, nous avons eu la photo-peinture, qui représentait déjà un immense progrès ; les photo-peintres d’aujourd’hui seront dépassés par les photo-picto-mécaniciens de demain. Ainsi l’art va toujours progressant.


un peu d’hygiène.

Est-il besoin de dire que le laboratoire-cabinet de travail de Monsieur et celui de Madame, aménagés par les soins de M. Philos Lorris, qui n’a pas craint de sacrifier une bonne demi-heure à en tracer de sa main le plan détaillé, sont pourvus de tous les instruments et appareils perfectionnés indispensables pour les hautes études ?

Mme Lacombe, qui suivait les travaux d’installation avec un intérêt que l’on comprend, pendant que sa fille était occupée au grand laboratoire Philox Lorris, ne ménageait ni son admiration lorsqu’elle la croyait légitimement méritée, ni ses critiques quand il y avait lieu. Mais il ne lui était pas très facile de faire part de ses observations au père de son futur gendre. M. Philox Lorris, horriblement avare de son temps, avait chargé un simple phonographe de recevoir ses observations, auxquelles ce même phonographe répondait seulement le lendemain… quand il daignait répondre.