malgré l’arrivée de Georges, qui ne semblait nullement ému, la querelle continuait dans la pièce à côté. Estelle, très embarrassée et n’osant parler, montra du doigt la porte.
Georges éclata de rire.
« Ne craignez rien, fit-il, c’est une petite explication entre mon père et ma mère, une simple escarmouche, ils sont toujours en divergence de vues et d’opinions…
la dispute des deux phonographes.
— Je n’ose pas passer devant eux pour m’en aller, dit tout bas Estelle ; je suis bloquée ici depuis quelques instants, entendant bien malgré moi…
— Vous n’osez pas passer devant eux ? Mais avec moi vous ne craignez rien ; venez donc et voyez !
— Oh ! non… je ne veux pas…
— Mais si, venez !… »
Il fit passer devant lui Estelle, qui s’arrêta stupéfaite au milieu de la pièce. Il y avait de quoi : les voix de M. et Mme Lorris continuaient la discussion commencée et pourtant la pièce était vide !