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Le Vingtième-Siècle

heureusement, mais elle présente une singulière variété de symptômes qui tiennent tous en partie d’autres maladies connues.


philox lorris et sulfatin passaient le temps à se quereller.

Par suite d’une heureuse chance, Georges Lorris, Estelle et Mme Lorris se trouvaient à une autre extrémité de l’hôtel quand l’épidémie a éclaté, ils n’ont donc ressenti qu’un simple malaise, un mal de tête, accompagné de vertiges. Ils ont pu prendre la direction de l’ambulance et donner tous leurs soins aux malades. Dans la même salle, M. Philox Lorris, Sulfatin et M. des Marettes sont couchés en proie à une fièvre assez violente. Comme ils ont absorbé les vapeurs délétères plus longtemps que les autres, ils sont les plus atteints.

M. Philox Lorris et Sulfatin passent leur temps à se quereller. L’illustre savant, excité par la fièvre, accable son collaborateur de ses sarcasmes et de sa colère.

« Vous êtes un âne ! Est-ce qu’un véritable homme de science a de ces distractions ? Mon fils Georges, ce jeune homme futile et léger, n’en eût pas fait autant ! Je vous croyais d’une autre étoffe ! Quelle désillusion ! quelle chute ! Notre grande affaire va manquer par votre faute… Vous m’avez