littérature, vous entrez à l’Époque, comme chroniqueuse mondaine. Vite, prenez des notes sur cette séance de l’Académie, vous débutez aujourd’hui même !
— Je ne suis guère préparée, fit Hélène.
— Il le faut cependant ! M. Ponto l’a promis au rédacteur en chef de l’Époque, Hector Piquefol… Vous le connaissez déjà, votre rédacteur en chef : il est de toutes nos soirées…
— C’est un compte rendu qu’il faut que je fasse ?
— Un petit tableau mondain de la séance, tout simplement : Vu madame une telle, charmante dans sa toilette de satin vert chou-fleur, à côté de la délicieusement souriante vicomtesse Trois-Étoiles, une représentante de la vieille noblesse de 1880, etc., etc. Vous comprenez, n’est-ce pas ? Je vais vous nommer les personnes de connaissance et vous raconter les petites anecdotes scandaleuses. »