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ENFANT À L’ÉCOLE


d’amour, ils sont la trompette qui appelle à des entreprises plus glorieuses ceux qui en font le but de leurs travaux amoureux. Les baisers laissent à l’amant une source d’amertume douloureuse et mortelle. C’est ainsi qu’à un homme affamé d’un long jeûne on servirait un repas en lui permettant de goûter légèrement aux mets, mais en lui interdisant de prendre le suffisant ou le nécessaire. Le maître se mourait à cette pensée ; c’est vers ce point important qu’il concentrait tous ses efforts ; tout le reste le trouvait distrait et indifférent. C’est de cela qu’il parlait le jour, par allusions et figures, de cela qu’il rêvait continuellement la nuit. L’entreprise lui paraissait ardue, la tentative périlleuse, l’exécution pleine de scandale et de vergogne ; tout n’était que misère auprès de son martyre et de son tourment.

Son âme, échauffée par les charmes et les grâces riantes de ce bel enfant, était comme une furie qui s’agite au fond de l’enfer ; point de repos pour elle, si elle ne pouvait modérer l’ardeur de ses aspirations, refroidir le feu de ses désirs, trouver le calme et la raison dans la

  
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