prétextes, auxquels je ne peux pas m’arrêter,
ne les considérant pas comme le résultat d’une
mûre et sérieuse réflexion.
„ Je désire donc savoir de vous la vraie cause d’un aussi cruel refus, qui me conduira fatalement à la mort ; si je n’en trouve pas d’autre que votre volonté, je me sacrifierai moi-même pour ne pas vous offenser. J’accepterai sans résistance le coup mortel venu de vos beaux yeux ; vous vous servirez contre moi de ma douleur comme d’un poignard, et je mourrai sans murmure.
“ — Ma volonté, mon cher maître, n’est pas la cause de vos souffrances ; s’il en était ainsi, je serais trop cruel, trop ingrat, trop injuste. Il y a d’autres motifs, clairs, pressants et, selon moi, invincibles, et pour que vous ne croyiez pas que je parle contre ma pensée, je veux bien vous les rappeler un à un. D’abord (et c’est l’opinion de personnes très-considérables que j’ai entendues converser sur ce point chez nous avec mes parents) c’est un vice affreux qui révolte la nature et qu’on appelle pour cela le vice contre nature ; nos lois le défendent.