Page:Rochat - Réponse à l'écrit anonyme intitulé- de la formation des églises.djvu/80

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en est beaucoup plus qui craignent le contraire, et qui se sont éloignés des Églises, parce qu’elles ne présentaient pas une organisation assez ferme et assez stable.

À la même page, l’auteur dit que, de nos jours, « l’Église a besoin en s’humiliant, de se séparer de tout mal connu, et de reconnaître l’Esprit de Christ comme le seul gouvernement de l’Église. » — Nous sommes bien aises de voir que de nos jours il y a encore une Église qui a un gouvernement. Je pense que ce n’est pas un gouvernement universel, mais un gouvernement qui s’exerce en tout lieu où se trouvent des fidèles réunis. Or des fidèles, réunis avec un gouvernement et qui font fraction de ce que l’auteur appelle l’Église, sont bien près d’être une Église. — Quant à nous, nous reconnaissons pour gouvernement d’une Église ou des Églises, l’Esprit de Christ et sa Parole. Nous ne les séparons jamais l’un de l’autre, parce que nous croyons que l’Esprit n’agit qu’en rendant la Parole vivante, et donnant la force de l’exécuter. En quittant les Pasteurs de l’Église d’Éphèse, Paul leur disait : Je vous recommande à Dieu et à la Parole de sa grâce, lequel peut vous édifier encore et vous donner l’héritage avec tous les saints (Act. XX, 32. Voyez aussi Aggée II, 5). — De plus, quoique nous reconnaissions que Dieu gouverne son Église, par son Esprit et par sa Parole ; nous reconnaissons qu’il la gouverne aussi par ceux auxquels il donne les dons nécessaires pour la diriger (Éphes. IV, 11-16. — 1 Cor. XII, 28. — 1 Thess. V, 12. — 1 Tim. III, 5. — Hébr. XIII, 17). L’auteur ne paraît pas différer