de M. Péladan, — dernier avatar, suprême aboutissement du romantisme.
Ce sera une curieuse histoire à écrire que celle de ces sortes de catholiques : Barbey d’Aurevilly, Hello, Baudelaire, Villiers de l’Isle-Adam et, — plus récents, — MM. Huysmans, Verlaine, Léon Bloy, qui auront revendiqué avec des blasphèmes leur titre de croyants et eurent toujours l’air, dans leurs pratiques les plus ferventes, de s’essayer au sacrilège.
Quant à Baudelaire, il n’alla pas jusqu’au satanisme et à l’occultisme par lesquels ses continuateurs seulement devaient clore aujourd’hui ce cycle de l’idée catholique dans la littérature moderne.
Satan pourtant a une place dans son œuvre, mais pas différente de celle qu’il occupe dans l’ensemble du catholicisme lui-même. Baudelaire rédigea les Litanies de Satan, tandis que Barbey d’Aurevilly écrivait les Diaboliques, Il se contenta des postulations au Diable que connut déjà le moyen âge, — de quoi avoir aussi quelques visages de démons en gargouilles grimaçantes à son œuvre, ce qui n’empêche pas celle-ci, comme Notre-Dame elle-même, d’être une cathédrale, une église catholique, à l’image et à la ressemblance de son âme !
Car son âme est bien d’un poète catholique. Il dit quelque part dans son journal : « Ce qu’il