Page:Rodenbach - La Jeunesse blanche, 1913.djvu/77

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
74
PREMIER AMOUR


L’amour fini ressemble à la mélancolie
Du soir ; au pied du mont, quand la flore est cueillie,
Il ne faut pas plus loin fatiguer ses genoux,

Ni trop s’époumoner à monter jusqu’au faîte,
Car, après tout, l’amour qui mit notre âme en fête
S’il eût été plus long aurait été moins doux !