Page:Rodenbach - Le Règne du silence, 1901.djvu/84

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XIV

L’eau triste, certains soirs, demande qu’on la plaigne
À cause de la lune y mirant sa pâleur…
Les roseaux sont, autour, des glaives de douleur,
Des glaives de douleur dans la lune qui saigne ;
Car la lune est le cœur, le sacré-cœur de l’eau,
Emmaillotant sa plaie aux linges du halo.