Page:Rodenbach - Le Règne du silence, 1901.djvu/93

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C’est un délabrement, une désuétude
De vivre qui les prend et les pousse à la mort
Avec les arbres vieux en proie au même sort,
C’est l’automne des murs ! La bise les dénude ;
Déjà les carreaux morts sont sans visage aucun ;
C’est fini, tout espoir de soleil sur les portes ;
Et les pierres déjà se dispersent en un
Unanime et frileux départ de feuilles mortes !