Page:Rodenbach - Les Tombeaux, 1895.djvu/25

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

C’était comme la mort elle-même effacée par la mort… Les pierres redevenaient naturelles. Destin bref de ces pierres qui avaient eu, un moment, leur identité, ainsi que le défunt lui-même. Elles avaient été un tombeau, et un tombeau riche orné de couronnes, admiré, dans la foule obscure des caveaux et des croix humbles dont les bras ont un air de mendier.

Le sarcophage, longtemps, régna.

Maintenant il redevenait de la pierre impersonnelle,