Page:Rodenbach - Les Vies encloses, 1896.djvu/116

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Elles luttent pourtant ; elles voudraient surseoir
Et leur fluide éclat nie un moment le soir…
Mais, en l’ombre aggravée, elles se font plus lasses
Cessant d’être dans les chambres comme un témoin.
En ce malaise étrange et qui les simplifie
Elles semblent déjà déprises, déjà loin,
Presque absentes et comme au delà de la vie !
Décalques apâlis, mirages incomplets ;
Or n’est-ce pas vraiment comme une maladie
Pour les miroirs que toute cette ombre agrandie,
Eux les frêles miroirs qui vivent de reflets.