Page:Rodenbach - Les Vies encloses, 1896.djvu/160

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Et connaître à la fin ce qu’ils peuvent enclore
Derrière leur surface et derrière leur flore,
Sous leurs nénuphars blancs – frileuse puberté –
Plus loin, dans le recul de leur ambiguïté.
En vain veut-on trier le réel du mensonge ;
Les yeux, nus comme l’eau, resteront clairs aussi,
Bien que l’âme souvent où, pour savoir, on plonge
Soit une vase au fond de leur azur transi ;
Mystère de cette eau des yeux toujours placide
En qui l’âme dépose et si peu s’élucide.