Page:Rodenbach - Les Vies encloses, 1896.djvu/183

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L’œil de Dieu redoutable en son triangle en or
Dont la fatalité géométrique effraie.

Ah ! tous ces yeux ! tant d’yeux ! N’en est-il point encor ?
Prunelles à venir, prunelles pressenties,
Où le Mystère habite, ainsi qu’en des hosties ;
Car leur fourmillement s’est transsubstantié.
Et ces yeux présumés que ma chair sent sur elle,
Quand ils m’ont, dans des soirs tristes, communié,
N’est-ce pas comme un peu de Présence Réelle ?