Page:Rodenbach - Les Vies encloses, 1896.djvu/203

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II

Sur le ciel immuable ont flotté des nuages,
Tissus à la dérive et parure changeante ;
Ô nuages, partis pour de lointains voyages,
Entrant soudain dans mon âme qui s’en argente ;
Et je suis dans mon âme où, calmes, ils s’en vont,
Les nuages qui se défont et se refont.