Page:Rodenbach - Les Vies encloses, 1896.djvu/210

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Or la nuée, en l’accueillant, s’en influence,
Car la fumée est gaie ou sévère, suivant
Qu’elle sort d’une auberge ou monte d’un couvent ;
La nuée, à son tour, en change de nuance
Et quand nous la voyons rose ou grise ou tout or
C’est qu’en elle est entrée une fumée en fuite,
Lui racontant : récit d’amour, récit de mort,
L’histoire des foyers qui par l’âtre s’ébruite.