Page:Rodenbach - Les Vies encloses, 1896.djvu/216

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Fraîcheur des chairs, celle des eaux, celle des plantes,
Tout ce que l’Univers a de frais s’y résume !
Dans les immensités par le soleil chauffées
Ils sont de bons relais, des oasis de brume,
Des étapes aux rafraîchissantes bouffées…

Ainsi les plans divins sont bien harmoniés !
Que ferait le désert sans le frais des palmiers ?
Et que ferait l’azur s’il n’était versatile
Avec, sans cesse, un nuage qui le ventile ?