Page:Rodenbach - Les Vies encloses, 1896.djvu/223

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XIII

Le soir tombe, le vent tiédit, édulcoré
Par la calme fraîcheur des pièces d’eau voisines ;
On sent dans l’air du lilas neuf et des glycines ;
Tandis qu’un astre vieux, d’or détérioré,
Émerge, puis un autre un peu moins incolore.
Or les jeunes étoiles ont aussi jailli ;
Alors, honteux du premier astre trop vieilli,
Voilà le ciel soudain qui le réincorpore !