Page:Rodenbach - Les Vies encloses, 1896.djvu/224

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XIV

Mon cœur s’est affligé du départ des nuages,
Navires indolents, cygnes appareilleurs,
Eux qui partent sans cesse et qui s’en vont ailleurs
Et vivent la bonne aventure des voyages.

Bohémiens des crépuscules, ils s’en vont,
Clairs fichus ! Au hasard erre la caravane…
Ils sont tout assombris dès que le ciel se fane,
Et ce sont les pays traversés qui les font.