Page:Rodenbach - Les Vies encloses, 1896.djvu/61

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aussi s’installe et nous revient plus triste
Depuis tous ces longs mois où seul il voyagea
Durant l’année, à la recherche de notre âme !
Il la retrouve enfin, et doucement la blâme
De l’avoir attendu pour faire accueil au Soir,
Et qu’elle soit encor si profane aux approches
De la Toussaint qui vient par un chemin de cloches…
Alors Octobre, auprès du Soir, songe à s’asseoir ;
Et notre âme s’éplore en voyant, face à face,
Ces deux hôtes causer de sa mort à voix basse !