Page:Rodenbach - Les Vies encloses, 1896.djvu/90

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Ces fières mains, ces mains douces, ces mains bénignes
Qui se posaient sur mes cheveux, pleines de zèles ;
Qui me couvaient avec l’appuiement chaud des ailes
Et miraient dans mes yeux l’écheveau de leurs lignes.

Mains de ma destinée où tout se présagea !
Et le premier émoi de mes mains dans ces mains !
Attouchements définitifs qu’on croit bénins,
Endroit minime où l’on se possède déjà.