Page:Rodenbach - Les Vies encloses, 1896.djvu/91

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IV

Quel contraste, la main d’enfant qui se déplie :
Elle est nouvelle et jeune et fraîche, et s’inaugure
Avec le dépliement d’une cire à Complie,
Ou l’émoi d’une oiselle à la frêle envergure.

Au-dessus, tout est frais, immaculé, neuf, rose ;
Mais, en dessous, la main est ridée et vieillie ;
Et l’on dirait – la belle fleur étant cueillie –
Que c’est l’envers et les racines de la rose.