Page:Rodenbach - Les Vies encloses, 1896.djvu/93

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Le carrefour de notre main, un temps, les garde,
Mais trop brièvement pour les rendre meilleurs ;
Réseau qui reste intact pour le peu qu’il s’attarde,
Chemins venus d’ailleurs qui s’en iront ailleurs.

Notre vie est, en eux, d’avance dessinée,
Car ils se croisent immuables dans les mains ;
Or le sort de chacun se lie à ces chemins…
Comment dès lors pouvoir changer sa destinée ?