Page:Rodenbach - Les Vies encloses, 1896.djvu/99

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IX

Toutes ces mains : les mains des morts enfin inertes
Qui tiennent droit un vieux crucifix comme une arme,
Ou bien parfois quelques violettes de Parme ;
Et d’autres mains, les mains d’amants qui sont expertes

À manier la chevelure d’une amante,
À la bien partager en deux sur chaque épaule,
À l’agiter comme le feuillage d’un saule
Qui, dans le vent changeant, s’étrécit ou s’augmente.